Lettre de MAC DONALD pour le major TISSOT 8/20 , vendido en Mayo 2010, ¡Por 45.5 EUR!

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 Lettre de MAC DONALD pour le major TISSOT 8/20

Seller assumes all responsibility for this listing.Item specifics - Collectables: MilitariaCondition: UsedType: Documents & MapsSub-Type: --Age: 1751-1815Service: EmpireRegion of Origin: France

8/20

voici le N°8 d'une carriere d'un officier sous l'empire et la restauration

Ce lot vient de provenance privée 

8/20

Lettre du Maréchal Mac Donald qui demande au Comte ( le Général comte Pierre Dupont de l'Étang (1765 - 1840)  demande l'integration du Major Tissot dans la nouvelle organistaion de l'armée pendant la première restauration. Ce type de lettre était importante pour conserver son poste et de ne pas faire partie des demi solde  

 

Signée par Mac Donald le maréchal Duc de Feltre

Etat: BE  4 pages

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Signature de Mac donald

Étienne Macdonald est né à Sedan, d'une famille écossaise originaire de l'île de South Uist, dans les Hébrides. Son père, Neil MacEachen (plus tard MacDonald) of Howbeg, protégea la fuite du Prince Charles Édouard Stuart vers la France. Neil rejoint en 1767 une quinzaine de Jacobites exilés à Sancerre depuis 1752. Neil MacDonald s'y établit avec sa femme Marie Alexandrine Gonaut et ses enfants, dont Alexandre. Ce dernier fut interne au collège de Sancerre avant de suivre des études à l'École militaire de Douai[1]. Alexandre servit dans le régiment d'Ogilvy. MacDonald servit d'abord dans le régiment irlandais de Dillon en 1784 en Hollande avant d'être cadet dans le 87e d'infanterie en 1787.

Révolution française

À Jemmapes, il est fait colonel de l'ancien régiment de Picardie. Capitaine après la bataille de Jemappes, il arrive vite au grade de général. En 1795, dans l'armée du Nord de Pichegru, il poursuit les Anglais de Frederick, duc d'York et Albany, passe les fleuves gelés, et capture avec sa cavalerie la flotte hollandaise prise dans les glaces.

Après avoir servi aux armées du Rhin et d'Italie, il est nommé gouverneur de Rome et des États pontificaux. En 1799, quand les Français évacuent Rome, il fait la campagne contre les armées alliées. Il livre la bataille de la Trebbia qui dure trois jours, il affronte une armée de 50 000 hommes alors qu'il n'en dispose que de 35 000, reçoit plusieurs blessures et réussit à faire sa jonction avec le général Moreau.

Le Consulat et le Premier Empire Il commande les Compagnies Versaillaises lors du 18 brumaire an VIII, et appuie Napoléon Bonaparte. Après la bataille de Marengo et la campagne des Grisons, Macdonald est envoyé au Danemark comme ministre plénipotentiaire jusqu'en 1803. À son retour, il reçoit le titre de grand officier de la Légion d'honneur.

Disgracié pour avoir soutenu le général Moreau, sous lequel il a servi, il vit une période d'exil en Berry. MacDonald achète le château de Courcelles-le-Roi et de Bois Sir Aimé. C'est à cette époque qu'il devient gouverneur de la 7e région militaire et où il réside à Bourges, rue Jacques Cœur.

Ce n'est qu'en 1809 qu'il reprend le commandement d'une division en Italie. C'est à Wagram qu'il est nommé maréchal, après avoir enfoncé le centre de l'armée ennemie que protégeaient 200 pièces de canon. À son retour à Paris, en 1810, il est nommé duc de Tarente, et prend le commandement d'un corps d'armée en Espagne. En 1812, il commande le Xe Corps en Russie. En 1813, il prend part aux batailles de Lützen, de Bautzen et de Leipzig. Là, il traverse à la nage l'Elster, où périt Poniatowski, et assiste, le 30 octobre, à la bataille de Hanau. Pendant la campagne de 1814, il commande l'aile gauche de l'armée, et assiste à Fontainebleau à l'abdication de Napoléon, à laquelle il contribue.

Après l'abdication de Fontainebleau, il accepte la pairie le 4 juin 1814. Dans la nuit du 19 au 20 mars 1815, il part de Paris avec Louis XVIII, et, après l'avoir accompagné jusqu'à Menin, il revient, refuse tout poste de Napoléon, et prend du service dans la garde nationale comme simple grenadier. Après Waterloo, il est fait Grand chancelier de la Légion d'honneur.

Au retour des Bourbons, le duc de Tarente reçoit la mission de congédier l'armée de la Loire. En 1821, il est nommé grand chancelier de l'ordre de la Légion d'honneur, dignité qu'il conserve jusqu'en 1831.

 

Il meurt le 17 septembre 1840, dans son château de Courcelles-le-Roy, à Beaulieu-sur-Loire (Loiret), âgé de 75 ans, laissant un fils âgé de 15 ans.

Les paroles prononcées par Napoléon à Sainte-Hélène ont une haute valeur, surtout lorsqu'elles concernent des hommes dont il pouvait avoir à se plaindre ; il a dit: « Macdonald avait une grande loyauté. »

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